kakheti

 

Kakhétie, c’est une région vinicole avec de beaux paysages que Dumas appelait “Provence-Jardin de Kakhétie”.
Depuis beaucoup de choses se sont change mais des beaux pâturages et le raison cueilli a main a toujours reste.
Kakhétie – ce n’est pas une région qui peut proposer seulement le vin, mais c est une région avec une histoire tres riche et également tres riche au niveau architectural des églises et Cathédrale.
Si on rajoute l’hospitalité simple des gens qui habitent Kakhétie ca sera facile a deviner pourquoi c est un grand plaisir de visiter cette région.

Telavi centre administratif et culturel de la région de Kakhétie. La ville est situé sur les pentes du mont de Gombori, au dessus de la vallée d’Alazani, avec une vue superbe sur les montagnes du Caucase. Du XVI au XVIII siècle, Telavi a été la capitale du royaume de Kakhétié. Le palais royal de Batonistsikhé du XVIII siècle domine toujours le cœur de la ville.

Cathédrale d’Alavérdi – La cathédrale d’Alavérdi, à l’époque de David le Reconstructeur, devait soutenir le royaume. Pilier oriental de l’orthodoxie, Alaverdi est la plus haute église historique du pays (50 m) – dépassée depuis peu par la cathédrale Saméba à Tbilissi. Elle est située en plein milieu de la plaine de l’Alazani, entourée par le cirque naturel que crée ici le Grand Caucase. Elle est le plus oriental des monuments historiques de la chrétienté dans cette partie du monde

Grémi – L’église fortifiée de Grémi est un symbole iconographique de la Géorgie. Perchée sur une citadelle au pied des monts du Daguestan, on ne se lasserait pas de la photographier. Au XVIe siècle, Grémi était la capitale de la Kakhétie, et une ville importante s’étendait autour de la citadelle. Il y a peu d’évidence de cela aujourd’hui, puisque le chah Abbas rasa la ville ; mais il existe un site de fouilles archéologiques aux environs de l’église, important témoignage historique.

David Garédji – Fondé au VI siècle par David, l’un des 13 pères Syriens à avoir propagé le christianisme en Géorgie. L’ensemble est situé dans un paysage semi désertique et comporte 19 monastères. Le plus ancien est le monastère de Lavra qui renferme le tombeau du père David. Les grottes du monastère d’Oudabno décorées de fresques s’ouvrent sur les paysages admirables et les vallées profondes d’Azerbaïdjan.

Sighnaghi – Occupe une hauteur vallonnée et donne sur la généreuse vallée de l’Alazani. Il est comme clos dans un grand triangle de murailles comportant des tours et des portes, construits par le Roi Erekle II au XVIII siècle pour se protéger des invasions. Peu de chose a changé depuis les 200 dernières années. La ville a préservé son image originale et offre aux visiteurs des vues magnifiques sur les montagnes de Caucase

 Monastère de Bodbé de Sainte Nino –  C’est là où repose la sépulture de la sainte nationale, c’est un haut lieu de l’orthodoxie du pays. L’architecture en soi n’est pas magnifique, mais l’emplacement du monastère, sur une colline au-dessus de Sighnaghi, est pittoresque, et il est extrêmement intéressant d’y observer la dévotion des Géorgiens. L’église date du IXe siècle, avec une extension du XVIIe, une autre du XIXe. Les fresques à l’intérieur, représentant les 13 pères syriens évangélisateurs de la Géorgie, sont quant à elles superbes. La tombe de sainte Nino est au sud-est de l’église. On peut boire de l’eau bénite à la fontaine de sainte Nino, acte hautement rituel en Géorgie.

 Nékréssi – Nékréssi est un monastère important de la Kakhétie, magnifiquement perché sur une colline qui domine la vallée de l’Alazani, au pied de la chaîne du Daguestan. Ses infrastructures ont été récemment refaites , pas forcément dans le meilleur goût, si bien que l’ancienneté du lieu ne paraît plus si évidente, mais le site n’en reste pas moins majestueux. Le monastère subit nombre d’invasions musulmanes ; une légende dit que, une fois, lorsque des soldats iraniens l’attaquèrent, les Géorgiens firent rouler des porcs dans leur direction, ce qui dispersa l’armée musulmane et sauva Nékréssi. Le porc était ensuite déclaré protecteur de Nékréssi, et l’église de la Vierge est la seule en Géorgie où l’on sacrifie des cochons.

Monastère et Académie d’ Ikalto  – Gardant une profonde vallée des monts de Gombori, le monastère d’Ikalto est un endroit de paix, entouré de cyprès. C’est ici que se trouvait au Moyen Age l’une des deux plus importantes académies de Géorgie, avec celle de Guélati en Imérétie. Elle fut établie sous le règne de David le Reconstructeur au XIe siècle par le philosophe Arsène Ikaltoéli.  Le monastère existe depuis le VIe siècle, quand il fut fondé par Zénon. Transformée en académie, Ikalto devint un centre majeur de savoir et de sciences. On y enseignait la théologie, la philosophie, la rhétorique, la géographie, la géométrie… On dit que le poète national Chota Roustavéli y étudia.

Chouamta –  Chuamta signifie « entre les montagnes » et porte bien son nom. Au Ve siècle, les fondateurs de ce qui est aujourd’hui l’une des plus anciennes églises de Géorgie avaient trouvé l’emplacement idéal, protégé dans les collines au-dessus de la plaine et face aux hautes montagnes du Daghestan. Depuis le bas, on arrive d’abord à Akhali Shuamta, le nouveau monastère, fondé plus bas après l’ancien, un couvent toujours en fonctionnement. Il est bien fermé mais si vous sonnez, les nonnes accepteront sans doute de vous faire visiter l’église.  Après ce lieu plein de vie, accéder à Dzvéli Shuamta, le Vieux Shuamta, est une démarche intimiste. Peu fréquentée, en lisière de forêt sur une hauteur qui domine les monts, la petite basilique de pierre apparente est chargée de spiritualité et d’Histoire.

 Tsinandali  – C’est une ancienne résidence princière appartenu à Alexandré Tchavchavadze, un poète et une grande personnalité du XIXs. La maison est entourée d’un parc à l’anglaise avec des plantes exotiques. L’une des curiosité de Tsinandali d’aujourd’hui est son usine de vinification, l’une des anciennes usines de Géorgie, avec d’immenses caves à vin.

Oudjarma – Sur la route Tbilissi-Gombori-Telavi, à l’entrée de la partie montagneuse de la vallée de l’Iori, les ruines de la forteresse d’Oudjarma sont un endroit charismatique. Placé à l’entrée du Grand Caucase, ce château fut naguère une résidence importante des rois géorgiens.  C’est le roi Vakhtang Gorgassali qui fit construire le château à l’emplacement encore visible aujourd’hui. Il fut détruit par les Arabes au Xsiècle puis reconstruit au XIIe siècle, avant de tomber définitivement en ruine à l’époque des troubles (XIVe-XVe siècles). Outre les ruines très évocatrices, le site est splendide et offre de belles vues sur cette partie sauvage des monts de Gombori.