Ratcha-Lechkhoumie, Région montagneuse, est située dans le nord-ouest du pays. Cette région a été habitée depuis le début de lépoque paléolithique. La beauté écrasante des prairies de montagnes, forêts subtropicales et humides : ce paysage souvre devant le spectateur. Plus de 200 différentes espèces de plantes alpines et subalpines se retrouvent au sein de ses frontières. Toute la région est couverte d’épaisses forêts et d’alpages. On y trouve en abondance lacs, rivières, cascades, grottes qui attirent les spéléologues; deux d’entre elles, découvertes en 2001, offrent plus de cinq kilomètres de galeries. Les sources d’eaux minérales y sont également nombreuses. Les forêts magnifiques de pins, hêtre, chêne et des vignobles sont étendus sur toute la région.
Oni est une rustique et très jolie ville située sur la rivière Rioni dans les montagnes et qui était depuis des millénaires le centre de la culture juive géorgienne. Sur son territoire, on a découvert des outils en bronze et des trésors d’argents de Colchide(vie–iie siècle av. J.-C.) Aujourd’hui, elle est devenue une importante destination touristique pour les touristes locaux et attire aussi les voyageurs étrangers aventureux attirés par sa beauté naturelle et une culture locale qui n’a pas encore touché par les effets néfaste du tourisme. La ville a environ 3 km de long et est coincée entre la rive gauche de la rivière Rioni et des collines à l’est.
Barakoni – Cette église, située dans le village de Tsési , non loin d’Ambrolaouri, date de 1753. Joliment située sur le Rioni, cette église du XVIIe siècle, cruciforme, a belle allure et se remarque dans le paysage. Elle fut érigée sur ordre du duc de Ratcha par l’architecte Avtandil Choulavréli. C’est un édifice en pierres de taille, à plan basilical sans bas-côtés. Une grande partie de sa façade est sculptée.
Gébi – Un vieux village dans la région de Ratcha. Des pentes du nord du Caucase Gebi avec d’autres deux villages (Chiora, Glola) crée une zone ethno-culturelle, appelée Mtaracha. L’histoire du village Gebi est très riche. Il compte plus de 3500 ans de vie culturelle. Des fouilles archéologiques, qui ont eu lieu dans les temps soviétiques ont révélé nekropolis énorme en endroit de Brili. Une couche culturelle la plus vieille appartient au moyen Âge de Bronze, mais tout montre que cette partie de région Racha a été occupée des temps précédents
Chaori – Cette retenue artificielle est bordée de forêts ; c’est un endroit paisible qui ouvre sur le haut plateau de Ratcha. Si vous êtes en transport individuel, c’est un endroit où vous arrêter à tout prix. Il est sur la route Koutaïssi – Nikortsminda ; d’Ambrolaouri, il vous faudra redescendre après Nicortsminda. Ce sont aussi des sources d’eau salée (40 °C) de Chaori. Ce phénomène très rare n’existe qu’au Japon et en Sicile. Des bassins circulaires ont été aménagés dans l’océan. Une expérience très agréable, à ne pas rater.
Chiora – Les plus beaux villages dans Racha. Il est situé 1,360 mètres au-dessus du niveau de la mer, sur la pente du sud du Massif du Caucase principal. Pendant des temps médiévaux il avait une grande population et un certain nombre de structures défensives. Actuellement il y a seulement quelques tours et deux petites églises étant toujours debout.
Chovi – Tout en haut de la Ratcha, au sommet d’une route pittoresque et en sale état, Chovi est au coin nord de la Géorgie : au-delà, c’est la Russie. Cette station d’été au pied du superbe mont Mamisoni (3 426 m) était une destination de rêve à l’époque soviétique. Aujourd’hui, si les infrastructures ont été ruinées, Chovi reprend du poil de la bête et de nouveaux hôtels de saison ouvrent leurs portes, dans un style parfois un peu déconcertant. La société aisée de Tbilissi vient volontiers y passer ses vacances – et elle n’a pas tort : le site de Chovi est vraiment magnifique et il y a de nombreuses possibilités de balade.
Nikortsminda – L’église de Nirkotsminda est non seulement le site historique le plus important de la région, mais c’est l’un des fleurons de l’architecture ecclésiastique géorgienne. Construite au XIe siècle sous le règne de Bagrat III de Géorgie, elle fut réparée en 1634 par le roi Bagrat III d’Imérétie. L’intérieur est richement décoré de fresques du XVIIe siècle, l’un des meilleurs exemples de la période médiévale tardive en Géorgie. Mais c’est son extérieur qui fait son exceptionnalité : elle possède peut-être la façade la plus magnifiquement ornée de toutes les églises géorgiennes. La décoration est un ensemble narratif prenant pour centre des épisodes de la vie du Christ ; principalement la Transfiguration, le Jugement et le Chemin de Croix.
Synagogue d’Oni – Une communauté juive s’est implantée à Oni au xviiie siècle et bien intégrée à la population dont elle a partagé les heurs et malheurs. La synagogue fut édifiée en huit mois au cours de l’année 1895, les pierres étant transportées une à une à pied depuis les villages environnants. l’une des trois plus anciennes de Géorgie, témoignage de ces curieuses communautés juives de montagne, que l’on retrouvait par exemple aussi à Tskhinvali, la capitale sud-ossète. Le tremblement de terre de 1991 l’a endommagée, mais elle a été réhabilitée. Quelques membres de la communauté, restés à Oni, s’en occupent encore. L’intérieur est très joli.
Outsera – Au milieu de la haute vallée entourée de cimes, l’ancienne ville d’eau soviétique d’Outséra a un nombre de sources impressionnant : 28 en tout ! L’eau possède une très forte teneur en calcium, ce qui fait que les rivières alentour ont une couleur orangée. On peut voir, en contrebas de la route sur le Rioni, l’une de ces sources où tous s’arrêtent remplir des bouteilles. De toutes les installations thermales, un sanatorium est encore debout et tient très bien le coup.
Xotévi – Église et forteresse de Xotévi Ce village, dont le nom apparaît pour la première fois dans des sources du xie siècle, jouait un rôle commercial important en raison de son emplacement, sur la route reliant l’Iméréthie à la Basse-Ratcha. Il possède une église et une forteresse qui datent toutes deux du xiiie siècle.